Cette red­di­tion vous offrira une puis­sance que vous ne trou­verez nulle part ailleurs. Elle vous don­nera une lib­erté que vous n’au­riez jamais con­nue autrement. Les douze étapes de leur pro­gramme per­me­t­tent aux alcooliques de se libér­er de leur addic­tion. Mais dans laque­lle des douze est-il dit : « Main­tenant, essaye vrai­ment fort de ne pas boire » ? Où est-il même dit : « Main­tenant, décide de renon­cer à boire » ? Éton­nam­ment, ce for­mi­da­ble out­il con­tre nos dépen­dances les plus fortes ne demande jamais aux gens de décider par eux-mêmes. Au lieu de mobilis­er la volon­té, ses adeptes soumet­tent leur volon­té à Dieu. Si vous essayez de résoudre le prob­lème par votre volon­té, c’est lui qui vous vain­cra. Mais si vous aban­don­nez votre volon­té à Dieu, la délivrance devient pos­si­ble. La red­di­tion, que vous pensez être une défaite, s’avère être le seul moyen de gag­n­er. Ça ne con­cerne pas seule­ment l’al­cool et la drogue, mais le péché en général. Pourquoi notre volon­té échoue-t-elle ? Con­fron­té à la bois­son, on pense « plus jamais », mais on recom­mence. Pourquoi ? Parce qu’on est sou­vent inca­pable de rap­pel­er à sa con­science avec une force suff­isante le sou­venir de la souf­france et de l’hu­mil­i­a­tion d’un passé même récent… On oublie les con­séquences qui résul­tent imman­quable­ment du prochain verre. Et même si on y pense, cette idée floue est facile­ment rem­placée par la vieille croy­ance usée que cette fois nous pou­vons nous en occu­per nous-mêmes. Voici donc votre parole du jour : ren­dez-vous à Dieu.