C’est l’histoire d’un vieil homme sage. Chaque jour, lui et sa petite-fille sont assis sur un banc au bord de la station-service, à attendre pour saluer les touristes qui passent par leur petite ville. Un jour, un visiteur à l’allure imposante s’arrête et regarde les alentours comme s’il avait l’intention de s’y installer. Il s’approche du grand-père et demande : « Dites-moi mon brave, comment sont les gens ici ? » Le vieil homme répond : « Eh bien, comment sont-ils chez-vous ? » Le type rétorque : « Oh, chez-moi c’est l’enfer, tout le monde passe son temps à critiquer le voisin ! » Le grand-père lui dit alors : « Vous savez, c’est hélas la même chose dans cette ville. » Un peu plus tard, une famille s’arrête pour faire le plein. Le père sort de la voiture et interroge : « Cette ville est-elle agréable à vivre ? Parce que celle que nous venons de quitter à regret était un vrai paradis où tout le monde se connaissait, où chacun était toujours prêt à rendre service. » Le vieil homme sourit et dit : « Vous avez de la chance, cette ville ressemble beaucoup à la vôtre ! » La famille s’en va, la petite-fille regarde son grand-père et lui demande : « Papy, pourquoi as-tu dis au premier monsieur que la ville était terrible et à la famille qu’elle était merveilleuse ? » Le vieil homme plonge son regard dans les grands yeux bleus de la fillette et dit : « Ma chérie, peu importe l’endroit où tu vas, tu emportes toujours ton comportement dans tes bagages, et c’est ce qui rend l’endroit terrible ou merveilleux. » Oui, la vie est telle que vous la faites ! Voilà pourquoi la Bible dit : « Le cœur content est un festin perpétuel ».