Si vous osez rêver, Dieu « qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas » est à l’œuvre en vous. Mais il vous faut vaincre un troisième tueur de rêves : le manque d’ambition. Un rêve donné par Dieu décuplera vos moyens. Vous ne pouvez y prétendre tout en restant sagement dans votre train-train quotidien. Les deux sont incompatibles. Si vous vous contentez de peu, il est tentant d’en accuser les autres, les événements ou le système. En fait, la médiocrité est toujours un choix personnel. Si vous n’avez pas de rêve assez convaincant, votre vie risque simplement de vous glisser entre les doigts. Kenneth Hildebrand le dit en ces termes : « Le plus malheureux des hommes n’est pas celui qui n’a pas un sou en poche. C’est le gars qui manque de rêve. Il ressemble à un navire conçu pour le grand large qui se contente de naviguer sur un étang. Nul port lointain à atteindre, pas d’horizon à l’infini, pas de précieuse cargaison. Ses heures se perdent en routine et tyrannies du quotidien. Pas étonnant qu’il soit toujours en colère et n’arrête pas de se plaindre. Il n’y a pas plus grande tragédie dans la vie que d’avoir un large potentiel dans un esprit étroit. » Si vous sentez que votre vie est trop banale à votre goût, il vous faut rêver davantage. Rien de mieux qu’un rêve d’inspiration divine pour vous aider à sortir de votre routine. Si vous n’en avez pas encore, demandez-le à Dieu. Il peut vous le donner de suite ou un peu plus tard, mais il le fera.