Voyons com­ment Dieu a guéri ces dix lépreux et quelle leçon en tir­er. 1) Ils saut­ent sur l’oc­ca­sion : « Ils élevèrent la voix et dirent : Jésus, Maître, aie pitié de nous » (v.12–13). Les gens dés­espérés font des prières dés­espérées. Qui se soucie des apparences et des con­ve­nances aux portes de la mort ? Ces hommes savent que Jésus n’est que de pas­sage (voir v.11), et le pire qui puisse arriv­er serait qu’il passe à côté d’eux. Aus­si atten­dent-ils le bon moment et cri­ent à lui. Vous pou­vez faire pareil car per­son­ne ne vous entend mieux que Dieu (voir Ps 118.5). 2) Ils doivent pour­suiv­re leur chemin. La guéri­son n’est pas immé­di­ate, elle est pro­gres­sive. « Et, pen­dant qu’ils y allaient, il arri­va qu’ils furent puri­fiés » (Lu 17.14). C’est le proces­sus le plus fréquent. Ce n’est pas juste une étape, mais une suc­ces­sion d’obstacles à franchir et de craintes à sur­mon­ter pour obtenir le mir­a­cle. Mais ça en vaut la peine, et vous allez davan­tage appréci­er votre délivrance si vous devez y tra­vailler jour après jour sous la dépen­dance de Dieu. 3) Seul un des dix est revenu pour dire mer­ci. C’est pourquoi Jésus a demandé : « Où sont les neuf autres ? » Sont-ils trop occupés ? Ou juste ingrats ? Remar­quez ce que Jésus a dit à celui qui est revenu : « Ta foi t’as sauvé » (v.19). La guéri­son physique est sou­vent l’affaire de la médecine, mais vous ne serez « entier » de corps, d’âme et d’esprit qu’en louant le Seigneur et en apprenant à le connaître.