En chemin vers Rome, Paul a tra­ver­sé une grosse tem­pête. Il y a trois bonnes leçons à tir­er de son his­toire. 1) Désobéir peut soulever une tem­pête. Pour n’avoir pas tenu compte des aver­tisse­ments de Paul, le cap­i­taine a per­du son navire, sa car­gai­son et a fail­li y laiss­er la vie. La désobéis­sance peut per­turber san­té, finances, famille ou tra­vail. Dieu n’a pas écrit en préam­bule de ses com­man­de­ments : « Si ça vous con­vient, faites-le. » Non. Ils sont sans équiv­oque et pen­sés pour votre bien, alors prenez‑y garde ! 2) Vous n’êtes pas seul(e) dans la tem­pête. Dieu est là et veille sur vous. Paul a dit : « Un ange du Dieu à qui j’ap­par­tiens et rends un culte, s’est approché de moi cette nuit et m’a dit : Sois sans crainte, Paul […] voici que Dieu t’ac­corde la grâce de tous ceux qui nav­iguent avec toi. C’est pourquoi, prenez courage, car j’ai cette foi en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit » (v.23–25). Si Dieu est à bord, aucune tem­pête n’est assez puis­sante pour vous couler. 3) Si vous vous appuyez sur les promess­es de Dieu, vous avez son autorité. Paul avait peut-être l’al­lure d’un pris­on­nier, mais en fait il était plus puis­sant que le cap­i­taine. Bien qu’en­chaîné, il était l’homme le plus libre sur le bateau. Si Dieu vous a par­lé claire­ment, vous pou­vez gér­er toute sit­u­a­tion car sa Parole dit : « Toute arme forgée pour te nuire ne te fera aucun mal. […] Voilà la part que je réserve à ceux qui sont mes servi­teurs » (Esa 54.17, BFC). Voici donc votre parole du jour : gardez votre con­fi­ance en Dieu et il vous fera tra­vers­er cette tempête !