En Amérique du Nord, si un putois s’introduit sous une mai­son, ouvrir les fenêtres ou vapor­is­er du par­fum ne résout pas le prob­lème ! Il faut faire appel à un « charmeur de putois ». Ça coûte cher, mais c’est la seule solu­tion. Quel rap­port avec vos pen­sées ? C’est sim­ple : vos sen­ti­ments, ce sont les odeurs, et vos pen­sées représen­tent le putois. Pour mod­i­fi­er vos sen­ti­ments, vous devez aller à leur source pour agir sur ce qui les a pro­duits. Ce sont vos pen­sées qui fab­riquent vos sen­ti­ments, pas le con­traire. Les per­son­nes inquiètes ont ten­dance à avoir des pen­sées angois­santes qui devi­en­nent telle­ment habituelles qu’elles finis­sent par pass­er inaperçues et font par­tie de leur vie, aus­si per­sis­tantes que l’odeur d’un putois. Elles s’habituent aux pen­sées mal­odor­antes. Ça devient aus­si naturel que de se bross­er les dents. Elles s’accoutument à réfléchir de façon amère, inquiète, égoïste au point de ne plus y prêter atten­tion. Pour amélior­er leur qual­ité de vie, il leur faut mod­i­fi­er leur façon de penser. Le Psalmiste a prié : « Éprou­ve-moi, et con­nais mes préoc­cu­pa­tions » (Ps 139.23). Dieu veut vous aider à pren­dre con­science de ce qui se passe dans votre esprit instant après instant. Il vous mèn­era à l’endroit où se trou­ve votre putois et vous aidera à le chas­s­er. Il veut vous mon­tr­er, non seule­ment com­ment vous débar­rass­er des mau­vais­es pen­sées, mais aus­si com­ment les rem­plac­er par les bonnes en fix­ant votre cerveau sur les « désirs de l’E­sprit » (Ro 8.5, BFC).