Tout le monde a quelque chose à cacher, non par plaisir de tromper, mais parce que cer­taines blessures font trop mal pour en par­ler. Une parole dure de votre mari peut vous bless­er si pro­fondé­ment que vous n’en par­lez à per­son­ne. À l’in­verse, vos reproches inces­sants lui sapent le moral mais il est inca­pable de le mon­tr­er. Alors vous renon­cez tous les deux à panser vos blessures en évi­tant les com­men­taires et les ques­tions. En êtes-vous là aujour­d’hui, à vous bat­tre avec des prob­lèmes trop durs à exprimer ? Dans ce cas, n’ou­bliez pas que les autres font pareil ! Sou­vent leur colère est le symp­tôme d’une blessure, et sous leur appar­ente indif­férence se cache la peur d’être démasqués et sans doute rejetés. Jésus voy­ait le meilleur chez les gens. Il avait à cœur d’être bien­veil­lant avec eux et de porter leurs fardeaux. Pensez à la manière dont il a traité la femme prise en fla­grant délit d’adultère (voir Jn 8.1–11). Il l’a relevée, parce qu’avec lui chaque brin d’herbe ren­ferme une rose poten­tielle ! Rap­pelez-vous que les autres ne vous parta­gent pas for­cé­ment tout ce qu’ils tra­versent. Ils pleurent loin de vos yeux et vous n’imag­inez pas leur soli­tude. Alors au lieu d’alour­dir leur fardeau, essayez de l’al­léger. Vous êtes sans doute la seule per­son­ne sec­ourable qu’ils crois­eront aujour­d’hui. Si vous les aidez à porter leur fardeau, Dieu portera le vôtre. La Bible dit : « Cha­cun, esclave ou libre, recueillera du Seigneur selon le bien qu’il aura fait » (Ep 6.8). Aujour­d’hui, deman­dez à Dieu de pou­voir devenir un portefaix.