Avouons-le, cer­tains ne sont sim­ple­ment pas prêts à chang­er ! Ces gens vont pren­dre de votre temps et de votre énergie, mais au bout du compte ils ne fer­ont aucun effort pour pro­gress­er. Qui sont-ils ? 1) Les gens qui écoutent mais n’agissent pas. Jacques dif­féren­cie les audi­teurs des acteurs : « Pra­tiquez la parole et ne l’é­coutez pas seule­ment, en vous abu­sant par de faux raison­nements » (Ja 1.22). Au lieu de chercher sans arrêt à répon­dre aux besoins des autres, con­fiez-les à celui qui le peut. C’est du Seigneur qu’ils doivent dépen­dre, non de vous. 2) Les gens qui doutent de vos capac­ités à leur porter sec­ours. Jésus était méprisé dans sa ville natale, pour­tant il était la per­son­ne-même dont ses habi­tants avaient besoin (voir Jn 1.11–12). L’occasion ne frappe pas tou­jours à la porte. Elle peut rester sur le palier et atten­dre qu’on lui ouvre ! Si les gens refusent votre aide, il est prob­a­ble qu’ils ne sont pas mûrs pour s’occuper de leurs prob­lèmes. 3) Les gens qui veu­lent votre avoir mais pas votre savoir. Ceux-là préfèrent être sec­ou­rus plutôt qu’instruits ; ras­surés plutôt que cor­rigés. Vous ne les aidez pas vrai­ment si vous per­sis­tez à les repêch­er au lieu de leur appren­dre à nag­er. David a dit : « Il m’est bon d’être humil­ié, afin que j’ap­prenne tes pre­scrip­tions » (Ps 119.71). Par­fois les gens doivent pay­er le prix de leurs erreurs pour appréci­er la sagesse du droit chemin. Ayez donc du dis­cerne­ment quand il s’agit d’aider les autres.