Parfois, la meilleure chose à faire est de crier à Dieu du plus profond de votre être. Ne craignez pas de paraître indigne ou de laisser à penser que vous manquez de foi. Le Psalmiste a dit : « Dans ma détresse, j’invoque l’Éternel, […] et mon cri vers lui parvient à ses oreilles ». C’est un cri que les parents connaissent bien. Il est différent d’un caprice ou d’une crise de colère pour attirer l’attention, c’est un cri de détresse. Et même en pleine nuit, vous vous précipitez vers votre enfant pour le tenir, le changer, le nourrir et le réconforter. Voilà ce que Dieu ressent pour vous. Si vous tombez au point de toucher le fond, criez à Dieu ! David a dit : « Il étend sa main d’en haut, il me saisit, il me retire des grandes eaux ; il me délivre de mon ennemi puissant, de ceux qui me haïssent, et qui sont plus forts que moi. Ils m’avaient affronté au jour de mon malheur ; mais l’Éternel fut mon appui. Il m’a fait sortir pour me mettre à l’aise, il m’a retiré, car il m’a pris en affection » (v.17–20). David se rend compte que Dieu est sa « forteresse » (v.3). C’est un lieu sûr, hors de portée de l’ennemi. La Bible affirme : « Le Seigneur est une forteresse. L’homme juste accourt près de lui et il est en sécurité » (Pr 18.10, BFC). Vous y êtes sous la protection de Dieu, loin de toute menace. C’est là que vous reprendrez vos esprits, en attendant sereinement que l’épreuve se termine. N’hésitez pas, criez à Dieu et il vous répondra.