L’amour humain dit : « Je t’aime, tant que tu réponds à mes attentes, partages mes opin­ions, fréquentes mon église et fais par­tie de mes amis ». Dieu, non ! Il n’attend pas que nous en soyons dignes pour faire le pre­mier pas : « Dieu prou­ve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous ». Puis il a changé toutes les règles. Jésus a dit : « Je vous donne un com­man­de­ment nou­veau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés » (Jn 13.34) ; « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22.39) ; « Aimez […] sans rien espér­er recevoir en retour » (Lu 6.35, BFC). Bill Hybels dit : « Lorsque j’aime, je finis tou­jours par don­ner au lieu de recevoir. Nul doute que l’amour va me coûter trois choses infin­i­ment pré­cieuses : mon temps, mon énergie et mon argent. Si vous êtes soucieux du bien-être des autres, vous devrez inévitable­ment faire des sac­ri­fices ». Quelqu’un d’autre ajoute : « Pen­dant un temps, j’étais fâché con­tre l’amour. Ce n’était vrai­ment pas ce que je m’imaginais. Je le trou­vais éphémère. Je n’en étais pas digne. Plus il était pro­fond et plus il était douloureux. L’amour était irra­tionnel, com­pliqué, hors d’atteinte et incer­tain. J’en avais assez. Peu à peu, le Seigneur a guéri mon cœur. Ma colère s’est estom­pée. Main­tenant je com­prends que c’est l’homme qui déna­ture et étouffe l’amour. « L’amour est de Dieu » (1Jn 4.7) . Il en vaut la peine quel qu’en soit le prix. Qu’importe le mal qui a été fait au nom de l’amour, nous sommes incom­plets sans lui.