Lorsque la Bible vous dit ce que vous devez faire, vous pou­vez le con­sid­ér­er de deux manières dif­férentes : comme un devoir d’oblig­a­tion ou un devoir d’op­por­tu­nité. Le pre­mier fait référence à votre devoir civique. Vous devez pay­er vos impôts ; il est indis­pens­able de tenir votre chien en laisse ; il est néces­saire de pass­er le per­mis de con­duire. Le sec­ond con­cerne vos besoins vitaux. Vous devez faire une pause, voir le monde, goûter ce gâteau. Les « devoirs » con­tenus dans le mes­sage de Jésus appar­ti­en­nent pour la plu­part à cette dernière caté­gorie. À mesure que vous en prenez con­science, vous com­mencez à vous sen­tir coupable du fait que votre désir de Dieu n’est pas assez pro­fond. Hélas il ne suf­fit pas d’en exprimer le vœu pour désir­er Dieu davan­tage. Mais il est prêt à pren­dre en compte votre sincérité pour vous aider à l’approcher, telle­ment il attend avec patience et grâce que vous veniez sans con­trainte vers lui. C’est pourquoi la Bible dit : « Goûtez et voyez com­bi­en l’Éter­nel est bon ». Voilà une invi­ta­tion d’un chef sûr de sa cui­sine. Pas besoin de vous engager à finir tout le plat. Il suf­fit de goûter et si on n’aime pas, on laisse le reste. Le chef est con­va­in­cu qu’à la pre­mière bouchée vous aurez envie de tout manger. En fait, plus vous lisez la Parole de Dieu et priez, plus elle devient grat­i­fi­ante et plus elle vous attire. Certes, c’est d’abord une dis­ci­pline. Mais si vous per­sévérez, ça devient un délice.