La Bible dit : « Que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ne donnez pas accès au diable » (v.26–27). Vous êtes une propriété privée, un espace inviolable avec des clôtures, des portails et des verrous. Personne ne peut y entrer sans votre autorisation. La colère donne au diable la clé de votre maison. L’amertume l’invite à occuper une place dans votre cœur. Si vous le faites, il va s’installer et infecter les lieux avec de la médisance, du scandale ou de la colère. À chaque fois que vous voyez ça chez-vous, c’est que vous avez donné la clé à Satan. Alors que faire ? L’éviter. Ne lui fixez pas de rendez-vous. Au nom de Jésus, dites-lui de prendre ses valises et de tailler la route. Mettez- vous en mode pardon. Oubliez la liste de vos griefs. Priez pour vos rivaux au lieu de comploter contre eux. Haïssez le mal sans haïr ceux qui le font. Oubliez ce qu’ils vous ont fait et pensez seulement à ce que Jésus a fait pour vous. Ça peut paraître scandaleux, mais il est mort pour eux aussi. Et si lui pense qu’ils méritent le pardon, alors ils en sont dignes. Certes, ça ne rend pas le pardon plus facile. Il vient par à‑coups, selon l’humeur. Certains jours, quand vous pensez votre ancienne blessure guérie, on vient vous arracher la croûte et la plaie saigne à nouveau. C’est normal. En matière de pardon, nous sommes tous des novices. Tant que vous cherchez à pardonner, vous le faites. C’est quand vous n’essayez plus que vous ouvrez la porte au diable.