La douleur est incon­tourn­able dans la vie et béné­fique pour la crois­sance ! Voyons cer­tains de ses avan­tages. 1) Elle vous per­met de savoir quand votre corps va mal et ce qu’il faut cor­riger. 2) Elle vous oblige à recon­naître un sen­ti­ment inédit : la fragilité de votre exis­tence. 3) Elle vous fait revoir vos pri­or­ités dans votre emploi du temps et deman­der de l’aide. 4) Elle vous donne envie de vous soumet­tre à un traite­ment que vous n’ap­pré­ciez peut-être pas, dans l’espoir de guérir. Com­prenez-vous ? Aus­si étrange que cela puisse paraître, plus vous red­outez et résis­tez à la douleur, plus vous aug­mentez l’ef­fet qu’elle a sur vous. Ce à quoi nous résis­tons per­siste, et plus la douleur est réprimée, plus elle devient forte. Lorsqu’une femme enceinte entre en salle de tra­vail, on lui dit de « se déten­dre ». Le per­son­nel médi­cal sait que plus elle com­bat la douleur, plus celle-ci devien­dra forte et plus la délivrance sera longue. Ne refusez pas la douleur. Endurez-la et lais­sez-la attein­dre son objec­tif. La Bible dit : « Con­sid­érez comme un sujet de joie com­plète les divers­es épreuves que vous pou­vez ren­con­tr­er, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi pro­duit la patience. Mais il faut que la patience accom­plisse une œuvre par­faite, afin que vous soyez par­faits et accom­plis, et qu’il ne vous manque rien » (Ja 1.2–4). Alors voici votre parole du jour : embar­quez sur votre mer de souf­france, en sachant que Dieu vous a promis la joie sur l’autre rive !