En voy­ant les autres ven­dre leurs biens pour en offrir le revenu aux apôtres, Ana­nias et Saphi­ra se dis­ent que l’idée est bonne, en théorie. Cepen­dant, lorsqu’ils vendent une pro­priété, ils mentent sur le prix obtenu et gar­dent une par­tie de la somme, tout cela pour avoir plus de recon­nais­sance sans en pay­er le prix, vouloir le beurre et l’ar­gent du beurre. Mais Pierre dévoile leur péché, et dit : « Ce n’est pas à des hommes que tu as men­ti, mais à Dieu » (Ac 5.4). Non seule­ment leurs moti­va­tions sont mis­es à nu, mais tous les deux s’écroulent et meurent sur le champ. Résul­tat : « Une grande crainte saisit toute l’Église et tous ceux qui apprirent ces choses » (v.11). Écoutez ce pas­teur : « Je ne compte plus les dimanch­es où je touchais pro­fondé­ment mes paroissiens par mes mes­sages. L’ironie, c’est que je les « pré­parais » par des dis­putes avec ma femme sur le chemin de l’église, ou des brimades envers mes enfants. Des années de pra­tique me per­me­t­taient de me trans­former aisé­ment en “Mon­sieur le Pas­teur”, tout à coup devenu com­patis­sant, saint et spir­ituel. Je fai­sais sem­blant. La sen­sa­tion d’être utile, respec­té et sol­lic­ité peut devenir une aus­si grande moti­va­tion que l’amour pour Christ ». Pour son­der vos moti­va­tions, voici deux ver­sets à lire et méditer avec soin : 1) « L’Éter­nel sonde tous les cœurs et dis­cerne toute inten­tion. Si tu le recherch­es, il se lais­sera trou­ver par toi » (1Ch 28.9). 2) « Moi, l’Éter­nel, j’éprou­ve le cœur, je sonde les reins, pour ren­dre à cha­cun selon ses voies, selon le fruit de ses agisse­ments » (Jér 17.10).