L’his­toire du fils prodigue com­mence ain­si : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de la for­tune qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils rassem­bla tout ce qu’il avait et par­tit pour un pays loin­tain où il dis­si­pa sa for­tune en vivant dans la débauche » (v.11–13). Quel hor­ri­ble péché ! Dans cette société patri­ar­cale du Moyen-Ori­ent, ce manque de respect envers son père dépasse de loin l’en­ten­de­ment de la plu­part  d’en­tre nous. En qual­ité de ben­jamin, il avait droit au tiers des biens famil­i­aux, mais seule­ment après la mort de son père. En un sens, il envoy­ait un mes­sage à son père, dis­ant : «Je voudrais que tu sois mort ». Si vous pensez que c’est choquant, la réponse pater­nelle faite d’amour et de par­don vous cho­quera encore plus. Mais si vous avez grave­ment fauté envers Dieu, cela devien­dra un réel encour­age­ment pour vous. Lorsque son fils est ren­tré chez lui brisé et anéan­ti, la Bible dit : « Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de com­pas­sion, il cou­rut se jeter à son cou et l’embrassa » (v.20). Dans cette société, les pères ne couraient jamais. Un fier patri­arche n’au­rait en aucun cas ôté sa veste, défait ses san­dales pour se met­tre à courir ! Le point que Jésus veut éclair­cir est le suiv­ant : Au moment où vous fer­ez demi-tour pour revenir à Dieu, il vien­dra en courant à votre ren­con­tre, par­don­nera votre péché, et vous restau­r­era dans vos droits au sein de sa famille. Alors, faites la démarche aujourd’hui !