Il y a des choses qu’on a du mal à com­pren­dre. Imag­inez Marie, la mère de Jésus. Elle est sur le point de don­ner nais­sance au Fils de Dieu, futur rédemp­teur de l’hu­man­ité. Elle a besoin d’un gîte pour la nuit. Pour quiconque, c’est l’op­por­tu­nité du siè­cle ! Hélas, les textes nous rap­por­tent « qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtel­lerie » (Lu 2.7). L’oc­ca­sion était là, mais l’auber­giste trop occupé pour ouvrir la porte et la saisir ! Songez aus­si à la sit­u­a­tion apparem­ment dés­espérée de ce garçon noyé dans la foule qui suiv­ait Jésus. Le voyez-vous dans son coin ? Regardez encore. Son panier repas con­tient cinq pains et deux pois­sons, à peine de quoi nour­rir une per­son­ne. André demande à Jésus : « Mais qu’est-ce que cela pour tant de per­son­nes ? » (Jn 6.9). Pour­tant, dès que le Seigneur le bénit, c’est plus que suff­isant pour ras­sas­i­er cinq mille per­son­nes. Quand Dieu inter­vient, peu devient beau­coup. Voyez encore Saul de Tarse, cet enne­mi qui sem­ble inflex­i­ble. Il vous dérange. Pourquoi ? Parce que sa vie n’a pas encore été trans­for­mée par sa ren­con­tre avec Jésus sur le chemin de Damas. Dieu ne lui a pas révélé ce qu’il vous a révélé, il s’attache donc au mal. Ne ripostez pas, et ne doutez pas de lui. Dieu est sur le point de faire de grandes choses pour lui et à tra­vers lui. Les gens sont rarement con­formes à la pre­mière impres­sion qu’ils don­nent. Per­son­ne n’est cen­sé rester le ou la même qu’au­jour­d’hui. Lorsque Dieu com­mence à œuvr­er dans leur vie, tous ceux que vous con­nais­sez peu­vent vivre un virage à 180 degrés, par­fois en moins de 24 heures.