L’in­quié­tude est un passe-temps des plus vains. Jésus lui-même a demandé : « Qui de vous, par ses inquié­tudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? » (Mt 6.27). L’in­quié­tude est le bour­reau de la sérénité et des bonnes rela­tions. Elle nous traque et détourne nos pen­sées. On peut tou­jours sauver les apparences mais une force sin­istre nous ronge. Elle provoque des sautes d’humeur, détru­it la créa­tiv­ité, dimin­ue notre sen­ti­ment de sat­is­fac­tion. On ne peut donc plus se con­tenter des acquis. Pourquoi se bat­tre autant con­tre ce qu’on ne peut chang­er ? Un pas­teur écrit : « J’ai mis des années à réalis­er que je ne devais pas me couch­er avec le cerveau encom­bré de la moitié de ma journée. Je me bat­tais des nuits entières avec des prob­lèmes qui de toute façon ne pou­vaient se résoudre avant le lende­main. Je ne sais plus com­bi­en de fois je suis par­ti tra­vailler avec la sen­sa­tion d’avoir des semelles de plomb. J’é­tais moins effi­cace, plus ten­du, inca­pable d’être per­for­mant, et je le payais dans mes rela­tions ». Vous com­prenez ? Voici le remède que Dieu pro­pose : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute cir­con­stance deman­dez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un cœur recon­nais­sant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imag­in­er, gardera vos cœurs et vos pen­sées en com­mu­nion avec Jésus-Christ. Enfin, frères, portez votre atten­tion sur tout ce qui est bon et digne de louange […]. Et le Dieu qui accorde la paix sera avec vous » (Ph 4.6–9, BFC). Aujour­d’hui, lais­sez Dieu vous libér­er de l’inquiétude.