Dieu a dit à son peu­ple en esclavage à Baby­lone : « Con­stru­isez des maisons pour vous y installer ; plantez des jardins pour vous nour­rir de ce qu’ils pro­duiront. Mariez-vous, ayez des fils et des filles ; mariez vos fils et vos filles, et qu’à leur tour ils aient des enfants. Devenez ain­si nom­breux là-bas, ne dimin­uez surtout pas ! Cherchez à ren­dre prospère la ville où le Seigneur vous a fait déporter, et priez-le pour elle, car plus elle sera prospère, plus vous le serez vous-mêmes. […] Quand le roy­aume de Baby­lone aura duré soix­ante-dix ans, alors j’in­ter­viendrai pour vous et je réalis­erai le bien que je vous ai promis : je vous ferai revenir ici, à Jérusalem. Car moi, le Seigneur, je sais bien quels pro­jets je forme pour vous ; et je vous l’af­firme : ce ne sont pas des pro­jets de mal­heur mais des pro­jets de bon­heur. Je veux vous don­ner un avenir à espér­er » (v. 4–7, 10–11). C’est là une impor­tante leçon. En atten­dant que Dieu change les choses en notre faveur, nous avons besoin d’être aus­si pro­duc­tifs que pos­si­ble. Beau­coup par­mi nous pensent qu’il ne faudrait rien faire tant que Dieu n’a pas agi, alors même que le tra­vail s’ac­cu­mule autour de nous. À bien y réfléchir, nous sommes devenus par­faite­ment égo­cen­triques. En pleine tour­mente, cha­cun ne pense qu’à soi. Mais Dieu dit en sub­stance : « En atten­dant que je te fasse du bien, com­mence à faire du bien aux autres ». En bénis­sant autrui, vous ouvrez la voie aux béné­dic­tions de Dieu sur vous. Voilà com­ment ça fonctionne !