"Toutes les nuits j'attends votre e-mail à 1h du matin pour écouter la méditation de Bob Gass et je la partage sur les réseaux sociaux. Ces méditations en fortifient beaucoup et je remercie Dieu !" Philippe Je fais un don

Dans son livre Habits of the Heart [Les habi­tudes du cœur], le soci­o­logue Robert N. Bel­lah décrit trois atti­tudes pos­si­bles face au tra­vail. La pre­mière est de le con­sid­ér­er comme un job, un sim­ple moyen de gag­n­er sa vie et de pay­er ses fac­tures. Mais si votre prin­ci­pal objec­tif est l’argent, il vien­dra un moment où vous n’aimerez plus votre tra­vail. La deux­ième est de l’abor­der en ter­mes de car­rière. Votre moti­va­tion sera plus grande mais vous serez surtout préoc­cupé par l’a­vance­ment et les hon­neurs. Dès lors, si votre car­rière stagne, vous remet­tez en cause votre pro­pre valeur. La troisième est de voir son tra­vail comme un appel. Logique­ment, s’il y a « appel », c’est que quelqu’un a appelé, non ? Ce quelqu’un, c’est Dieu. Vous n’êtes pas « appelant » mais « appelé », et toute œuvre qui a du sens, qui peut être une béné­dic­tion pour les autres, et qui accom­plit le plan de Dieu, est un appel. Un médecin ou un pas­teur pour­raient être ten­tés de voir leur tra­vail unique­ment comme le moyen d’obtenir un bon salaire. Mais alors, ce n’est plus qu’un job pour eux. À l’in­verse, un éboueur qui prendrait son tra­vail comme une con­tri­bu­tion à la pro­preté de la planète, le ver­rait comme un appel. Il ne s’ag­it pas de déval­oris­er ceux qui prêchent der­rière un pupitre, mais de val­oris­er ceux qui ser­vent Dieu 40 heures par semaine dans d’autres fonc­tions. L’essentiel, c’est que cha­cun fasse cor­recte­ment son tra­vail, et puisse enten­dre Dieu dire : « C’est bien. Tu es un servi­teur bon et fidèle » (Mt 25.23, PDV).

"Merci pour Parole du Jour, toujours aussi parlante à mon cœur. Elle me fait grandir et me remplit de joie dans ce monde chaotique." Monique Je fais un don