Avant de cri­ti­quer votre église, sou­venez-vous que « Le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle ». Il n’a pas lais­sé tomber son Église, alors ne renon­cez pas à la vôtre ! Et cessez de par­ler de ce que vous n’y aimez pas. Si votre église était par­faite, vous n’y auriez pas votre place ! L’arche de Noé n’é­tait pas un paque­bot mais un gigan­tesque car­go de bétail. Pou­vez-vous imag­in­er le bruit, la con­fu­sion, et le vio­lent tan­gage d’un bateau pris dans une tem­pête assez grosse pour détru­ire le monde ? Et que dire de l’odeur ? Tous ces ani­maux pour un seul con­duit d’aéra­tion ! Mais voilà, tous ceux qui étaient à l’in­térieur de l’arche ont été sauvés, tan­dis que ceux qui n’y étaient pas ont péri. Un homme, excédé d’en­ten­dre un noble se van­ter de la pureté de son lig­nage, lui fait remar­quer : « Je sup­pose que vos ancêtres devaient être à bord de l’arche avec Noé ! » Et l’aris­to­crate répond : « Que nen­ni, mes aïeux avaient leur pro­pre yacht ! » Vous pou­vez sourire, mais il n’y a qu’une seule embar­ca­tion qui garan­tit d’ar­riv­er à bon port au ciel, et c’est le vieux rafiot du salut. Y a‑t-il des choses nauséabon­des dans l’église ? Sûre­ment. Jésus adresse un de ses pires reproches à Pierre, le dis­ci­ple qui devien­dra un fon­da­teur de l’Église : « Arrière de moi, Satan ! Tu es pour moi un scan­dale, car tes pen­sées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Mt 16.23). Mais chose extra­or­di­naire, lorsque vous faites des erreurs, la même grâce qui a restau­ré Pierre sera là pour vous. Voici donc votre parole du jour : aimez votre église !