Par­mi les per­son­nes les plus pieuses dans la Bible ou dans l’histoire de l’Église, cer­taines ont lut­té con­tre la dépres­sion. Job l’a vécue à tra­vers la perte suc­ces­sive de ses enfants, ses biens et sa san­té. La Bible dit : « L’Éter­nel par­lait avec Moïse face à face, comme un homme par­le à son ami » (Ex 33.11). Et pour­tant, le poids de ses respon­s­abil­ités envers Israël le dés­espérait. Élie a vain­cu les prophètes de Baal sur le Mont Carmel, mais plus tard il a voulu mourir de dés­espoir. Le célèbre prédi­ca­teur Charles Spur­geon appelle la dépres­sion un « chat noir » qui l’a pour­suivi toute sa vie. Tôt ou tard, cha­cun sera con­fron­té à une forme de dépres­sion. Si elle devient chronique, elle met­tra plus de temps à guérir. Mais le chemin vers la guéri­son sera plus court si vous prenez la déci­sion de vous tourn­er vers Dieu. Que la dépres­sion soit due à la charge des respon­s­abil­ités comme pour Moïse, à la perte de ses proches comme pour Job, ou au con­tre­coup du suc­cès comme pour Élie, il faut se tourn­er vers le Grand Médecin pour être rétabli. C’est ce que le Psalmiste a fait : « Mon Dieu, mon âme est abattue à mon sujet : c’est pourquoi, je me sou­viens de toi » (Ps 42.7). David ne nie pas ses émo­tions. Il les exprime à Dieu dans la prière. « Pourquoi t’a­bats-tu, mon âme, et gémis-tu sur moi ? » (v.11). Mais ce n’est pas tout. Il dit : « Attends-toi à Dieu, car je le célébr­erai encore ; il est mon salut et mon Dieu ». La dépres­sion s’en va et l’espoir renaît quand vous com­mencez à louer Dieu et croyez en sa bonté.