Lors d’un mariage, les couples s’échangent leurs alliances. Seraient-ils mariés sans cela ? Bien sûr, mais l’anneau est un symbole d’appartenance exclusive de l’un à l’autre. On trouverait bizarre qu’un mari ne veuille jamais montrer sa femme en public. Supposons qu’il dise : « Je veux bien dîner avec toi mais seulement à la maison ». Quelle insulte ! Tout comme l’anneau rend publique la relation contractuelle avec votre conjoint, le baptême déclare à tous que vous croyez à la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Jésus, et que vous êtes certain qu’il est votre Sauveur. « Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection ; nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est quitte du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (v.4–8). Non seulement le baptême montre que vous êtes publiquement identifié(e) à Christ, mais c’est aussi un constant rappel pour vous. Quand vous êtes tenté(e) de retrouver vos vieux démons, il vous dit : « Tu n’es plus cette personne mais une nouvelle création en Christ avec d’autres valeurs, un autre comportement, d’autres actes, un autre destin ».