Voyons quelques théories col­portées par ceux qui ten­tent de nier la résur­rec­tion. Cer­tains dis­ent que les Évangiles ont été rédigés deux ou trois siè­cles après l’événe­ment, et que l’his­toire a été soit détournée, soit embel­lie. Mais l’archéolo­gie réfute cette affir­ma­tion. Aujour­d’hui nous savons que les Évangiles remon­tent aux auteurs qu’ils men­tion­nent, et que les témoignages de la résur­rec­tion vien­nent de la décen­nie où elle a eu lieu. Cela fait trop peu de temps pour bâtir une légende ! D’autres pré­ten­dent que les dis­ci­ples avaient des visions ou des hal­lu­ci­na­tions parce que Christ avait promis de ressus­citer et qu’ils espéraient cela dur comme fer. Mais nul n’a jamais vu cinq cents per­son­nes d’o­rig­ines et de vécus dif­férents avoir la même vision au même moment. Et que dire des deux dis­ci­ples sur le chemin d’Emmaüs qui ont marché et par­lé avec Christ après sa résur­rec­tion, puis soupé avec lui ? (voir Lu 24.13). Était-ce aus­si une hal­lu­ci­na­tion ? Lorsque Pierre prêche le jour de la Pen­tecôte à pro­pos de sa « grande vision », il ne se trou­ve qu’à dix min­utes du tombeau (voir Ac 2.24). Des mil­liers de gens ont cru ; d’autres l’ont enten­du et n’ont pas cru. Per­son­ne n’a-t-il pen­sé à marcher jusqu’au bas de la rue pour le véri­fi­er ? Nul doute que ces con­spir­a­teurs de Sad­ducéens auraient sauté sur l’oc­ca­sion pour mon­tr­er que ce n’é­tait qu’une sim­ple hal­lu­ci­na­tion. Il y a des phares qui bril­lent le long des côtes, et attirés par la lumière, les oiseaux s’y pré­cip­i­tent juste pour se bless­er ou mourir. Voilà qui nous rap­pelle les cri­tiques sur la résur­rec­tion du Christ, n’est-ce pas ?