Le physicien Stephen Hawking était un esprit brillant. Certains le comparaient même à Albert Einstein. Mais il souffrait d’une forme de sclérose en plaque dite maladie de Charcot qui l’avait pratiquement paralysé. Du bout de ses doigts, il avait appris à communiquer ses calculs et ses pensées grâce au clavier de son ordinateur. Avant de tomber malade, il parlait de sa vie comme d’une « vaine existence ». Il buvait trop et travaillait très peu. Mais après avoir découvert qu’il ne lui restait peut-être que quelques années à vivre, sa vie a pris soudain un caractère urgent et un nouveau sens. Il était en réalité plus heureux qu’avant. Voici comment il expliquait le paradoxe : « Ceux qui n’ont plus d’espoir apprécient vraiment le peu qu’il leur reste ». Lorsqu’on vous apprend qu’il ne vous reste que peu de temps à vivre, toutes vos perspectives de vie changent. Ce que vous avez négligé devient soudain important : le rire d’un enfant, un lever ou un coucher de soleil, l’amour de vos proches, ou simplement une balade dans le parc. Les gens les plus pauvres du monde sont ceux qui s’imaginent que la vie leur doit quelque chose. Jamais ils ne sont heureux car toujours certains de ne pas avoir ce qu’ils méritent. L’apôtre Paul était en prison sans espoir d’en sortir lorsqu’il a écrit : « Remerciez Dieu en toute occasion. C’est ce qu’il attend de vous qui êtes unis au Christ Jésus ». En clair, il vous dit : Au lieu de vous battre, de vous comparer et de vous plaindre, concentrez-vous sur les bonnes choses que Dieu vous a données, appréciez-les et soyez reconnaissant (voir Ph 4.8).