La calomnie détruit les réputations et les amitiés. Elle empêche les autres de s’ouvrir et d’obtenir l’aide dont ils ont besoin. La Bible place la calomnie au même rang que le meurtre (voir Ro 1.29). Même si ce n’est pas votre intention, vos paroles peuvent blesser le cœur de quelqu’un. Il n’est pas très surprenant de voir les gens colporter des ragots chez le coiffeur ou sur leur lieu de travail, mais qu’en est-il dans l’église ? À peine moins évident là-bas car nous sommes experts à la dissimuler. Par exemple, un ami vous confie un problème dans son couple, ou un souci de drogue chez son enfant, et qu’est-ce que vous faites ? Vous prenez le téléphone pour appeler la ligne de prière. Vous « le partagez » en vous cachant derrière une demande. Jacques écrit : « Si quelqu’un pense être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine » (Ja 1.26). Pourquoi Dieu est-il si sévère avec la calomnie ? Parce qu’elle dit au monde que certains chrétiens sont indignes de confiance, qu’il serait plus sûr de confier ses problèmes aux Alcooliques Anonymes qu’à l’église. N’avez-vous jamais remarqué que la calomnie se propage plus vite quand le fruit est acide ? Et parmi les pires offenseurs se trouvent les leaders chrétiens qui cherchent à impressionner leurs pairs en divulguant les détails des combats livrés par quelqu’un. Si vous voyez cette tendance en vous, il vous faut prier : « Reçois favorablement les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur en ta présence, O Éternel » (Ps 19.15). Si vous devez parler, parlez à Dieu.