John Griffin, contrôleur d’un pont à bascule ferroviaire sur le Mississippi, part un jour travailler avec son jeune fils. Il lève l’imposant pont et prend son déjeuner quand soudain, il entend le sifflet d’un train qui fonce vers le passage à niveau. Il saute sur ses pieds et se précipite vers la salle de contrôle. Il jette un coup d’œil en bas, et son cœur s’arrête ! Son fils est tombé dans les engrenages, la jambe coincée. Désespéré, il cherche un plan de secours, mais le temps presse. Son fils est là, en grand danger, mais il y a 400 passagers dans le train ! Griffin connait son devoir. Cachant son visage d’un bras, il appuie sur le bouton juste à temps pour remettre le pont en place tandis que le train passe dans un bruit de tonnerre. Puis il relève la tête et les yeux pleins de larmes, voit les vitres qui défilent. Des hommes d’affaires lisent tranquillement leur journal, des femmes dégustent leur café, et des enfants mangent des glaces. Personne ne jette le moindre regard, ni au poste de contrôle, ni à l’énorme machinerie. Accablé de douleur, Griffin s’exclame : « J’ai sacrifié mon fils pour vous tous. Vous vous en fichez ? » Mais tandis que le train fonce sur le pont, personne n’entend les cris d’un père éploré. En ce vendredi saint, devant la croix où le Dieu a sacrifié son fils pour chacun de nous, il nous demande : « Qu’il n’en soit pas ainsi pour vous tous qui passez votre chemin ! » La question vient alors : « Que ferai-je donc de Jésus, appelé le Christ ? » (Mt 27.22). Il n’y a qu’une seule bonne réponse à cette question: « Aujourd’hui je te reçois comme mon Sauveur et Seigneur ».