Jean Calvin définit la reddition en ces termes : « N’avoir nulle autre volonté, nulle autre sagesse, et suivre le Seigneur où qu’il nous conduise. » Pour ce faire, vous devrez affronter votre pire cauchemar : Qui sera au volant ? C’est bien pratique d’avoir Jésus sur le siège passager quand on a besoin de son aide : « Seigneur, j’aimerais que tu guérisses ma migraine… Fais que l’ambiance au travail s’améliore… Je voudrais tant que tu calmes mes angoisses… Je me sens triste et j’ai envie d’un peu d’espoir… Je vais mourir bientôt, et je veux être certain(e) d’aller au ciel. » Mais lorsqu’il s’agit de lâcher le volant pour le confier à Jésus, on hésite un peu car du coup on ne contrôle plus rien. Par exemple, si c’est lui qui conduit votre vie, vous n’êtes plus responsable de votre portefeuille. Vous ne pourrez plus restreindre votre générosité à votre guise et donner au compte-gouttes. C’est devenu l’argent de Jésus. Si vous laissez Jésus conduire, vous n’avez plus à vous occuper de votre ego. Vous n’aurez plus le droit de satisfaire votre ambition égoïste. C’est maintenant sa vie. Votre langue ne vous appartient plus. Finis les ragots, la flatterie, la condamnation, le mensonge, la malédiction, la colère, la triche, l’intimidation, la manipulation, l’outrance et la prévarication. Maintenant ce n’est plus votre langue, c’est la sienne. La question est : avez-vous invité Jésus à voyager à vos côtés ou est-il au volant ? Voici votre parole du jour : rendez-vous à Dieu.