"Parole du Jour me réconforte, me vivifie, m'interpelle, me remet en question. En bref, cela me fait un bien fou et ma journée se passe dans le calme, la paix et la joie." Daisy Je fais un don

La larve du four­mil­ion vit au fond d’un petit trou en forme de cône qu’elle creuse dans le sable. De là elle observe tout ce qui se passe au-dessus. Lorsqu’une four­mi vient s’aventurer sur la pente de ce cône soigneuse­ment pré­paré, elle fait gliss­er quelques grains de sable, ce qui sig­nale à la larve la présence de nour­ri­t­ure. Elle se met alors à jeter du sable sur sa proie. Par ce geste, elle tente ain­si de faire descen­dre la four­mi jusqu’à être à sa portée. Voilà ce que nous faisons en col­por­tant des com­mérages. Nous salis­sons les autres, dans l’espoir de les amen­er à notre niveau. C’est pourquoi Salomon prévient : « Les paroles du rap­por­teur sont comme des frian­dis­es, elles descen­dent jusqu’au fond des entrailles ». L’oreille a faim de com­mérages comme l’estomac a faim de nour­ri­t­ure. Salomon con­tin­ue par cet aver­tisse­ment : « Celui qui répand la calom­nie dévoile les secrets ; ne fréquente pas celui qui ouvre ses lèvres » (Pr 20.19). Alors, si vos lèvres et vos oreilles sont frian­des de ragots, Dieu vous dit : « Abstenez-vous ! » Voici une chose qui vous a peut-être échap­pé : autant votre répu­ta­tion ne peut jamais se faire sur ce que les autres dis­ent de vous, autant elle peut se faire sur ce que vous dites d’eux. Le vol ou le recel sont rarement légitimes. D’où la rép­ri­mande de l’apôtre Paul : « Ne reçois pas d’ac­cu­sa­tion con­tre un ancien, si ce n’est sur la dépo­si­tion de deux ou trois témoins » (1Ti 5.19). Dernier point : une com­mère a tou­jours besoin d’un(e) com­plice pour accom­plir son for­fait. Voici donc votre parole du jour : n’écoutez pas et ne col­portez pas de ragots.