Une fois que vous êtes en mode « pen­sées mal­odor­antes », votre moral et votre énergie bais­sent, Dieu sem­ble loin­tain, les prières vaines, le péché ten­tant et votre avenir som­bre. Dans ce cas, vous êtes telle­ment focalisé(e) sur vos sen­ti­ments que vous ne réalisez pas que c’est votre façon de penser qui vous les impose. Ça peut arriv­er aux meilleurs d’entre nous. Regardez le prophète Élie. Il est au som­met de sa car­rière quand il appelle le feu du ciel pour vain­cre les prophètes de Baal. C’est comme une vic­toire en coupe du monde. Ensuite arrive la sen­tence de la reine Jéz­abel : « Tu as tué mes prophètes. Eh bien main­tenant je vais te tuer » (voir 1R 19). Alors, Élie est sub­mergé par la crainte et se sent inutile : « Je ne suis pas meilleur que mes pères » (v.4). Il est dés­espéré et veut fuir pour « sauver sa vie » (v.3). Il se sent « seul » (v.10). Il est inca­pable de faire face : « C’en est trop ! » (v.4). Il veut mourir : « Prends ma vie » (v.4). Com­ment Dieu a‑t-il répon­du à Élie ? De manière très con­crète : 1) il lui four­nit de la nour­ri­t­ure et lui accorde un repos répara­teur. 2) iI lui par­le d’une voix douce (voir v.12), le ras­sure et l’encourage. 3) il lui assure qu’il n’est pas seul : « je lais­serai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont pas fléchi les genoux devant Baal » (v.18). 4) il lui donne une nou­velle mis­sion à accom­plir. Il y aura tou­jours une Jéz­abel pour vous men­ac­er de réduire vos efforts à néant et vous abat­tre. La solu­tion est de con­trôler votre manière de penser !