Les deux fon­da­teurs des Alcooliques Anonymes ren­dent un jour vis­ite à un avo­cat, buveur invétéré. Cloué au lit, l’homme n’a pas d’autre choix que d’écouter le réc­it de leur guéri­son. Mais dès qu’ils com­men­cent à évo­quer une « puis­sance supérieure », l’avocat sec­oue la tête et dit : « C’est trop tard pour moi. Je crois tou­jours en Dieu, mais je sais que lui ne croit plus en moi ». Comme c’est triste et erroné ! Craignez-vous que Dieu ne vous accepte pas à cause de votre péché ? Il ne faut pas ! Paul dit : « Là où le péché s’est ampli­fié, la grâce a surabondé ». Et il sait de quoi il par­le, car avant sa con­ver­sion sur le chemin de Damas, il était le plus grand des pécheurs. Ensuite, Dieu l’a util­isé pour attein­dre le monde avec l’Évangile (voir Ac 17.2). La « grâce » est telle­ment cen­trale dans le mes­sage de Paul qu’il en fait men­tion à chaque début de ses épîtres. Il com­prend qu’en essayant de tenir devant un Dieu saint avec ses pro­pres mérites, on a l’impression de ne rien val­oir, d’être mal-aimé(e), indigne et rejeté(e). Les psy­cho­logues affir­ment que l’humain cherche à ressem­bler à l’image que se fait de lui la per­son­ne la plus impor­tante dans sa vie. Alors imag­inez ce qui peut arriv­er si vous com­mencez à vouloir devenir tel que Dieu vous voit ! En réal­ité vous êtes son enfant racheté, il vous voit à tra­vers le sang de Jésus qui a lavé tous vos péchés (voir 1Jn 1.9). Vous ne pou­vez rien faire pour que Dieu vous aime davan­tage, et rien faire pour qu’il vous aime moins. C’est la bonne nouvelle !