Un jour, Élisée et son jeune servi­teur se réveil­lent dans une mai­son assiégée par une armée de sol­dats enne­mis. Le servi­teur panique et demande : « Com­ment fer­ons-nous ? » Alors Élisée prie : « Éter­nel, ouvre ses yeux, je t’en prie, pour qu’il voie » (2R 6.17). Soudain, il voit ses enne­mis entourés par une armée d’anges plus grande encore. Sur le chemin d’Em­maüs, Cléopas et ses com­pagnons ont le cœur brisé parce que Jésus, celui en qui ils avaient placé leurs espoirs, vient d’être cru­ci­fié et enseveli. Un étranger sor­tant de nulle part les rejoint sur leur route, et arrivés chez eux, ils l’in­vi­tent à souper. Au moment même où il prie pour bénir le repas, les yeux de Cléopas et de ses amis s’ou­vrent pour s’apercevoir que cet étranger n’est autre que Jésus (voir Lu 24.13–35). Un homme dans un train de ban­lieue garde les yeux fixés à la fenêtre et dit : « Mer­veilleux, tout sim­ple­ment mer­veilleux ! ». Que regarde-t-il ? Des immeubles délabrés et des ordures qui débor­dent jusque sur l’as­phalte ! Après l’avoir enten­du pronon­cer cinq ou six fois « mer­veilleux », sa voi­sine lui dit : « Je ne vois pas ce qu’il y a de mer­veilleux dans tout ça ». Ce à quoi l’homme répond : « J’ai été aveu­gle pen­dant trente ans. Mais grâce à l’ha­bileté d’un chirurgien, la générosité d’un don­neur, et une trans­plan­ta­tion de cornée, on m’a fait cadeau de deux yeux neufs. Pour moi, tout ce que je vois est mer­veilleux ». Les plaintes vous ren­dent aveu­gle aux béné­dic­tions de Dieu, mais la grat­i­tude vous ouvre les yeux pour pou­voir les appréci­er. Aujour­d’hui, deman­dez à Dieu d’ou­vrir vos yeux à toutes les « mer­veilles » qui vous entourent