Ne jetez pas l’essen­tiel. Rien n’al­lait plus sur le bateau qui emme­nait Paul à Rome. « Forte­ment sec­oués par la tem­pête, on jeta le lende­main une par­tie de la car­gai­son et le troisième jour, ils lancèrent de leurs pro­pres mains les agrès du navire » (v.18–19). Notez bien ce qu’ils ont jeté : 1) leur pré­cieuse car­gai­son. 2) les agrès du navire, tout l’équipement qui à lui seul aurait pu les main­tenir à flot. 3) leurs pro­vi­sions, indis­pens­ables pour les nour­rir. 4) eux-mêmes, car ils ont tous sauté par-dessus bord pour nag­er vers le rivage. En pleine crise, on a ten­dance à se débar­rass­er des choses essen­tielles, des valeurs sur lesquelles on s’est appuyé aux temps meilleurs. Sous pres­sion, on veut tout jeter. On devient com­pul­sif. On aban­donne ses rêves. On fuit ses amis et rela­tions. On oublie les principes impor­tants appris dans sa jeunesse. Josué a dit aux enfants d’Is­raël : « Mais vous vous attacherez à l’Éter­nel, votre Dieu, comme vous l’avez fait jusqu’à aujour­d’hui » (Jos 23.8). Au lieu de douter des promess­es que Dieu vous a faites, appuyez-vous encore plus fort sur elles. Au lieu d’a­ban­don­ner ses plans et objec­tifs pour votre vie, tenez-les plus fer­me­ment. « Ain­si, mes frères bien-aimés, soyez fer­mes, inébran­lables, pro­gressez tou­jours dans l’œu­vre du Seigneur, sachant que votre tra­vail n’est pas vain dans le Seigneur » (1Co 15.58). « Seule­ment, con­duisez-vous d’une manière digne de l’É­vangile du Christ » (Ph 1.27). Voilà com­ment vous sur­vivez et sur­mon­tez une crise.