Pour bien l’élever, vous devez connaître : 1) ses centres d’intérêts. John Ruskin a dit : « Dis-moi ce que tu aimes et je te dirai qui tu es ». Votre enfant aime-t-il les maths ? La peinture ? Le sport ? Le meilleur cadeau à lui faire n’est pas d’offrir vos richesses mais de révéler les siennes. 2) ses relations. Quelle déclaration lui correspond le mieux ? a) « Suivez-moi tous ». b) « Je t’appelle si j’ai besoin d’aide ». c) « Pouvons-nous faire ça ensemble ? » d) « Dis-moi ce qu’il faut faire et je le ferai ». Ne traitez pas un solitaire de distant, ni un extraverti d’arrogant. C’est ainsi que Dieu les a conçus. Qu’est-ce qui motive votre enfant ? Préfère-t-il le trajet ou la destination ? Aime-t-il les habitudes ou le changement ? Ce qui enchante l’un peut ennuyer l’autre. 3) leur environnement. Un cactus et un rosier ne fleurissent pas dans les mêmes conditions. Dans quel terrain votre enfant pousse-t-il ? Certains aiment se faire remarquer tandis que d’autres préfèrent se fondre dans la masse. D’aucuns sont à l’aise lors d’un test, d’autres, pourtant brillants dans la matière, trébuchent lors des examens. Winston Churchill ratait souvent ses tests en classe, pourtant il a changé l’Histoire. Nous ne devenons excellents que dans le bon environnement. 4) leurs atouts. Le petit Van Cliburn a deux ans lorsqu’il reproduit au piano une mélodie venant de la pièce voisine. Sa mère l’entend, lui donne des cours, et plus tard, le gamin Texan gagne le premier concours international Tchaïkovski à Moscou. Ne collez pas trop vite une étiquette sur vos enfants avant de les avoir instruits, et demandez à Dieu de vous aider à comprendre leur originalité.