La Bible dit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la sup­pli­ca­tion, avec des actions de grâces, faites con­naître à Dieu vos deman­des. Et la paix de Dieu, qui sur­passe toute intel­li­gence, gardera vos cœurs et vos pen­sées » (v.6–7). Plus vous priez, moins vous vous inquiétez. Vous avez donc le choix : sujet de prière ou sujet d’inquiétude ? En pri­ant, vous apportez le prob­lème à Dieu, et vous aurez un esprit apaisé. Pour autant l’inquiétude va-t-elle dis­paraître ? Non, mais elle va s’atténuer. Comme votre objec­tif est de tout remet­tre à Dieu et de ne plus vous en souci­er, vous n’y arriverez que pas à pas. Dieu ne vous demande pas de vivre dans le déni. Vous ne pour­rez pas mesur­er la grav­ité de votre prob­lème si vous dites : « Je vais bien, tout va bien ! » Dieu n’attend pas que vous arrêtiez tout à coup de vous en faire. Il vous offre plutôt une alter­na­tive à cette habi­tude épuisante et vaine de se faire du souci : « Priez sans cesse » (1Th 5.17). Est-ce à dire qu’une prière de trente sec­on­des va vous libér­er de toute anx­iété ? Non. Prier sans cesse veut dire com­mencer la journée en pri­ant, et con­tin­uer à prier ça et là tout au long du jour. Priez au volant. Priez au tra­vail. Priez avant la pause-déje­uner. Priez lors d’un coup de télé­phone déli­cat. Priez lorsque quelque chose vous déçoit. Priez quand vient l’inattendu. Priez dans la joie. Priez dans la peine. Ne cessez jamais de prier. Votre Père céleste, pro­fondé­ment touché par vos com­bats, appré­cie que vous veniez lui deman­der de l’aide. Il est juste là, prêt à inter­venir. Il vous suf­fit de l’y inviter.