Dans L’île mys­térieuse, Jules Verne racon­te l’histoire de cinq hommes qui s’évadent de prison en s’emparant d’une mont­golfière. Rapi­de­ment, ils sen­tent que le vent les emporte au loin sur l’océan. Au bout d’un moment, ils se ren­dent compte qu’ils per­dent de l’alti­tude. Comme ils n’ont aucun moyen de réchauf­fer l’air dans le bal­lon, ils com­men­cent à jeter l’ex­cé­dent de poids par-dessus bord. Les chaus­sures, les man­teaux et les armes sont jetés à con­tre­coeur, mais ils se réjouis­sent lorsque le bal­lon reprend de l’altitude. Bien­tôt les vagues se rap­prochent à nou­veau dan­gereuse­ment et il faut main­tenant se débar­rass­er de la nour­ri­t­ure. Lorsque le bal­lon se met à descen­dre pour la troisième fois, un des hommes sug­gère d’attacher ensem­ble les cordages, de s’y accrocher puis de couper les liens et se débar­rass­er de la lourde nacelle. Le planch­er sur lequel ils se tenaient tombe et le bal­lon se lève à nou­veau. Soudain ils aperçoivent la terre. Sans per­dre une minute, ils saut­ent dans l’eau et nagent vers une île. Finale­ment, ils ont survécu parce qu’ils ont appris de quoi ils pou­vaient se pass­er. Pourquoi Jésus a‑t-il dit : « La vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il pos­sède » ? Parce que ce que vous con­sid­érez comme une béné­dic­tion peut devenir un fardeau. Ce qui vous ent­hou­si­asme aujourd’hui peut vous ennuy­er demain. Jésus affirme : « Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez pre­mière­ment son roy­aume et sa jus­tice, et tout cela vous sera don­né par-dessus » (Mt 6.32–33).