Paul écrit : « Le fruit de l’E­sprit est : […], bien­veil­lance, […] douceur ». Obser­vons à la loupe ces deux qual­ités mon­trées par Christ. 1) Avoir un regain de com­pas­sion. On cesse de voir les gens comme des objets à remet­tre en place, à éviter ou à utilis­er à son prof­it. En regar­dant la foule, Jésus était ému de com­pas­sion (voir Mt 9.36). Du coup, deux choses mer­veilleuses se pro­duisent. Tout d’abord, on oublie son égoïsme pour se préoc­cu­per de quelqu’un d’autre que soi. Ensuite, on développe un sen­ti­ment de grat­i­tude pour les béné­dic­tions que l’on a peut-être con­sid­érées comme acquis­es. Autrement dit, la com­pas­sion élar­git notre champ de vision, au-delà du petit cer­cle famil­ial, à ceux que nos occu­pa­tions nous fai­saient nég­liger. 2) Ne plus avoir besoin de chercher à s’imposer. On ne voit plus les gens qui ont un esprit de douceur et d’amour comme des pleur­nichards qui ne font jamais grand chose. Paul a écrit : « Nous avons été pleins de douceur au milieu de vous » (1Th 2.7). Et Paul n’avait rien d’un pleur­nichard ! On évite sou­vent d’être doux et affectueux par crainte de per­dre la tête de la course. Ce genre de pen­sées nous rend moins créat­ifs et bien plus tristes. Et tout le plaisir d’avoir réus­si sera gâché par le stress. Regardez Jésus. Il n’était pas pressé, il éle­vait rarement la voix, il pre­nait du temps pour les enfants, il aimait les gens et les rel­e­vait. La Bible dit : « C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés » (1P 2.21). Cela s’appelle une vie selon Dieu.