Au pre­mier siè­cle, Rome atti­rait des gens de tous hori­zons. Par con­séquent, la mis­sion de l’Église prim­i­tive qui voulait « faire de toutes les nations des dis­ci­ples » créait par­fois des ten­sions. Cer­tains con­tin­u­aient à observ­er Shab­bat, d’autres voulaient rester végé­tariens, etc. C’est pour cette rai­son que Paul a écrit : « Faites bon accueil à celui qui est faible dans la foi, sans dis­cuter des opin­ions ». Notez qu’il ne par­le pas de sim­ple tolérance ou de com­pro­mis mais d’adoption, de bien­v­enue, d’accueil, de recon­nais­sance, et de partage pour ceux qui sont dif­férents. Aujourd’hui nos prob­lèmes sont autres. Pour­tant, provo­quer des divi­sions et des juge­ments reste facile. Mais rap­pelez-vous : « Cha­cun de nous ren­dra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; usez plutôt de votre juge­ment pour ne pas met­tre devant votre frère une pierre d’a­choppe­ment ou une occa­sion de chute » (v.12–13). Si une négo­ci­a­tion s’avère déli­cate, agis­sez comme Christ, sans dis­pute ni cri­tique ni mépris. Satan veut nous voir couper les cheveux en qua­tre pen­dant que le Roy­aume de Dieu est en souf­france. Faites plutôt ceci : « Par amour frater­nel, ayez de l’af­fec­tion les uns pour les autres ; par hon­neur, usez de préve­nances récipro­ques » (Ro 12.10). Apprenez à respecter vos frères croy­ants non pas pour eux-mêmes, mais pour leur appar­te­nance à Christ ! Paul écrit : « Faites-vous mutuelle­ment bon accueil, comme Christ vous a accueil­lis, pour la gloire de Dieu » (Ro 15.5–6).