Paul écrit : « Je persécutais alors à outrance l’Église de Dieu et je la ravageais » (Ga 1.13). Paul avait un passé criminel. Il avait sur les mains le sang de nombreuses personnes innocentes. Pourtant, Dieu l’a utilisé pour écrire la moitié du Nouveau Testament, établir l’Église et porter le nom de Jésus jusqu’au palais de César. Mais auriez-vous confiance en lui pour diriger votre communauté ? Le verriez-vous en train d’enseigner de grandes vérités et vous présenter les révélations qu’il a reçues du ciel ? La Bible dit : « Les dons gratuits et l’appel de Dieu sont irrévocables » (Ro 11.29). Dieu n’annule jamais notre appel et ne retire jamais les dons spirituels qu’il nous a donnés. Et s’il ne le fait pas, nous ne le devons pas non plus. Comment gérer un frère ou une soeur en Christ qui s’égare ? Avec douceur ! « Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. […] Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ » (Ga 6.1–2). Oui, restaurer les gens est souvent compliqué et rarement facile. Paul parle de « fardeaux », en particulier pour des personnes qui dérangent la communauté chrétienne. Mais elles font toujours partie de notre famille spirituelle ! Les gens du monde observent la façon dont on les traite. Si nous rejetons ceux qui trébuchent, pourquoi croiraient-ils qu’on agirait autrement avec eux ? Pensez‑y. Si vous ne pouvez trouvez la grâce dans la famille de Dieu, où la trouverez-vous ?