Ce qui mar­chait pour vous autre­fois ne fonc­tionne plus aujour­d’hui ? Peut-être est-ce un tra­vail qui ne vous con­vient plus, une rela­tion que vous devez revoir, ou une méth­ode qu’il vous faut chang­er. Quel que soit le prob­lème, ne vous installez pas dans une rou­tine qui vous empêche d’a­vancer au moment oppor­tun. Le bernard-l’her­mite cherche un coquil­lage à sa taille pour y vivre jusqu’à ce qu’il soit trop petit pour lui. Il doit alors en sor­tir et par­courir à la hâte le fond de l’océan pour en trou­ver un plus grand, un proces­sus qui se répète tout au long de sa vie. Alors voici la ques­tion : Vous accrochez-vous à quelque chose qui ne vous con­vient plus, juste parce que c’est facile et fam­i­li­er ? David a dit : « Quand j’é­tais opprimé, tu m’as ren­du la lib­erté » (Ps 4.2, BFC). Soyez prêt(e) à vous libér­er en sor­tant de votre zone de con­fort et à gér­er le petit désar­roi qui en résulte. C’est ce qui vous fait grandir. La patience et la ténac­ité sont des qual­ités admirables, mais vaines dans des sit­u­a­tions où vous êtes dans l’im­passe. Au lieu d’in­sis­ter et vouloir forcer les choses, vous devez dans cer­tains cas vous arrêter et vous deman­der : « Cette sit­u­a­tion est-elle bonne pour moi ? » Si vous n’en êtes pas sûr(e), deman­dez à Dieu qu’il vous accorde « un cœur atten­tif […], pour dis­cern­er le bien du mal » (1R 3.9). Et lorsqu’il vous dit ce qu’il faut faire, faites-le, même si dans un pre­mier temps vous vous sen­tez un peu déstabilisé(e). Si Dieu dit qu’il est temps de bouger, c’est qu’il a prévu pour vous un autre coquil­lage dans lequel vous serez bien plus à l’aise.