Rares sont les candidats à une élection qui mènent une campagne entièrement propre. Mais la calomnie n’est pas réservée aux politiques. Pour tourner une situation à son avantage, chacun peut être tenté de dénigrer l’autre. Quoi qu’il en soit, avant de le faire, lisez attentivement ces mots : « Éternel ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. Il ne calomnie pas de sa langue, il ne fait pas de mal à son prochain et ne jette pas le déshonneur sur ses proches » (Ps 15.1–3). La dernière fois où vos propos ont blessé une personne, quelles étaient vos motivations ? Pourquoi avoir eu besoin de la rabaisser aux yeux des autres ? Vous avait-elle blessé ? Étiez-vous jaloux de son succès ? Dans ce cas, n’avez-vous pas appris à laisser l’envie vous motiver pour réaliser vos propres objectifs au lieu de critiquer ceux d’autrui ? Pourquoi admirer ou désirer ce que possède l’autre ? La Bible dit : « Dieu est celui qui juge : il abaisse l’un, et il élève l’autre » (Ps 75.8). Cette parole devrait vous inciter à devenir un équipier, non un adversaire. Il n’y a aucune raison de souffler la bougie du voisin pour que la vôtre puisse luire. Dieu a déjà déclaré que nul ne peut contrarier ses plans pour votre vie : « Quand le Seigneur de l’univers a pris une décision, qui pourrait la faire échouer ? Quand il menace du poing, qui pourrait l’en détourner ? » (Esa 14.27, BFC). Puisque Dieu a déjà assuré votre destinée et promis de venger tous les torts que vous avez subis, vous n’avez plus besoin de vous livrer à la calomnie.