Aujourd’hui, on vit dans la phobie de l’engagement. On veut recevoir le maximum tout en donnant le minimum. On veut être là pour les autres dans les bons moments, mais pas dans les mauvais. Les statistiques reflètent notre manque d’engagement. Le nombre de mariages diminue, alors que celui des divorces augmente. L’implication dans l’église et dans les bonnes œuvres est en baisse. On vit dans une société où on a peur de se remettre en question et de se sentir concerné (e) par les responsabilités et les obligations. Pour éviter d’être gêné ou embarrassé de dire non, on évite de se trouver là où il y a des besoins. On fait partie de la génération « zapping » avec une capacité de concentration limitée. On préfère des sermons simples, divertissants, et surtout, courts ! Un engagement total est rare. Mais c’est ce que Dieu attend de nous ! La Bible dit : « Mieux vaut pour toi ne pas faire de vœu, que d’en faire un sans l’accomplir » (Ec 5.4). Et comment s’engager dans le mariage ? Pour Dieu, ce n’est pas un arrangement 50/50, c’est un contrat où les deux se donnent à 100 %. C’est un sacré engagement pris devant Dieu entre un homme et une femme « pour le meilleur et le pire, dans la richesse ou la pauvreté, dans la maladie et la bonne santé, jusqu’à ce que la mort les sépare ». Et ça marche d’autant mieux que les deux partenaires ont appris à dire avec Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi ». C’est un engagement radical, et c’est un grand pas vers un mariage réussi.